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Incendie d’un centre de vacances des PEP : la raison républicaine doit l’emporter

Un incendie a ravagé le centre de vacances des pupilles de l’enseignement public du Morbihan (PEP 56) situé sur la commune de Billiers. À l’heure où nous écrivons ces lignes, une enquête est en cours pour en déterminer les causes et les circonstances précises. Il importe donc d’attendre les résultats du travail d’investigation qui est mené et il est en l’état tout à fait prématuré de privilégier dès aujourd’hui la piste criminelle, comme certains ont pu le faire de façon irresponsable sans le premier élément de preuve.

Quoi qu’il en soit, il faut rappeler que ce centre, qui venait par ailleurs de faire l’objet de travaux, avait pour vocation d’accueillir des enfants, notamment de milieu modeste, et de leur permettre de découvrir les pratiques nautiques dans les meilleures conditions. L’engagement historique des PEP 56, une association qui fête son centième anniversaire, est reconnu et salué de façon unanime : ses professionnels et ses bénévoles s’engagent au quotidien pour la réussite et l’ouverture sociale et éducative des jeunes Morbihannais. Nous espérons donc que les bâtiments qui souffrent de dommages importants pourront être rapidement rénovés afin de garantir la continuité de la prise en charge des enfants dès le printemps prochain.

S’agissant de l’accueil des réfugiés, nous tenons à rappeler que la politique responsable et solidaire portée par l’État repose sur le volontariat des communes et, à notre connaissance, la Mairie de Billiers avait fait connaître son opposition, actée et validée par la préfecture, concernant la localisation proposée par les PEP.

Nous demeurons convaincus que la France, comme le Morbihan, ne peut se dérober à son devoir d’humanité qui est constitutif de son histoire et au fondement de ses valeurs républicaines. Dans le respect des moyens et des spécificités des territoires, c’est ce message de tolérance et de soutien face aux épreuves, à la détresse et à la misère que doivent porter avec conviction les élus et les citoyens attachés aux droits de l’Homme.

Simon UZENAT

Secrétaire de la section de Vannes du Parti socialiste​